
Après un dixième épisode et sa suite considérés tout deux comme décevant par les vieux fans de Final Fantasy et un FFXI on-line fort coûteux et qui tarde à arriver sur notre bon vieux continent, Square-Enix tente de se racheter en nous présentant son tout dernier bébé sous le titre de Final Fantasy XII.
la video


L'histoire de FFXII
Ivalice, un monde où la magie est omniprésente, et où ciel et terre sont habités par ses êtres vivants. Ce monde calme et charmant est pourtant sur le point de basculer à petit feu dans le chaos.
Tout commence avec la cérémonie de mariage de la princesse Ashe du royaume de Dalmasca et du jeune seigneur Rasler. Le royaume fête dignement les noces de leurs souverains bien-aimés dans une ambiance presque euphorique. Mais le sort de Dalmasca va vite basculer dans les ténèbres par l’ambition son voisin, le puissant empire d’Archadia qui a soif de pouvoir et de domination.
La guerre entre Archadia et Dalmasca fait rage. Dalmasca compte de nombreuses pertes, mais voit en son futur roi, Rasler, une lueur d’espoir qui mènera le royaume vers la paix. Malheureusement tout ne se passe pas comme prévu, le jeune Rasler perd la vie en plein champ de bataille à Nalbina. La chute du royaume est de plus en plus inévitable.

En guise de tutorial, le jeu nous permet d’incarner le jeune Reks durant la bataille de Nalbina. À ses côtés se tient le capitaine Basch Von Rosenburgh, dont la réputation et la loyauté ne sont plus à démontrer. Ce dernier apprend à Reks, et donc au joueur, les rudiments du maniement des personnages, de la caméra et du système de combat. Le groupe progresse dans la forteresse de Nalbina pour accéder à la chambre du roi Raminas qui s’apprête à signer un traité de paix abusif avec l’Empire. La bataille faisant rage, Reks se retrouve séparé du groupe de Basch pour les couvrir et les rejoindre par la suite, mais un événement inattendu attend le jeune homme. Une fois arrivé dans la chambre du roi, Reks constate avec effroi la dépouille de ce dernier, entourée des cadavres de soldats de Basch, seul survivant. A la vue du capitaine, Reks se dirige vers lui mais à peine eut-il le temps de prononcer un mot que Basch le poignarde froidement. Le pauvre jeune homme meurt donc en ayant la certitude que l’homme qu’il admirait le plus au monde est responsable du meurtre du roi et de la chute du royaume.

Cet effroyable événement entraîne la chute inexorable de Dalmasca, la royauté n’est plus, la princesse Ashe est portée disparue (cette dernière se serait suicidée) et Basch est condamné pour haute trahison. Seuls reste les empires d’Archadia et de Rozaria qui luttent afin d’obtenir la totalité du territoire.
Après cette introduction mouvementée, le joueur ne sait que penser de ces événements et assiste impuissant à la chute d’un royaume. Deux ans se sont écoulés depuis cette tragique guerre, le jeu nous met dans la peau de Vaan, le jeune frère de Reks, qui vit dans la cité de Rabanastre avec son amie Pénélo. Vaan, voue une haine sans borgne à l’empire, qui dirige désormais la ville, et encore plus à Basch responsable de la mort de son frère, l’unique famille qu’il lui restait. Du haut de ses dix-sept ans, le jeune blondinet rêve avant tout de devenir un pirate du ciel et explorer Ivalice, mais Pénélo est là pour le ramener sur terre et lui rappeler qu’il doit travailler et non voler s’il veut survivre.

Le destin de Vaan et d’Ivalice tout entier est sur le point de changer, mais ça il ne le sait pas encore…
REVOLUTION DU GAMEPLAY
S’il y a bien un point sur lequel Final Fantasy XII se démarque de ses prédécesseurs c’est le changement radical de gameplay apportant un souffle nouveau à la saga. Les habitués de la série seront sûrement déroutés par ce nouvel aspect de la jouabilité où le légendaire mode ATB (Active Time Battle) laisse place à l’ADB (Active Dimension Battle). Le tour par tour n’est donc plus de mise et les mécanismes de ce douzième épisode se rapprochent plus d’un MMORPG à la FFXI mais offline. Les ennemis sont tous visibles à l’écran et vos personnages se baladent dans d’immenses aires de combats pour les affronter directement. Mais pour pouvoir effectuer la moindre action en combat, une jauge de temps doit se remplir au préalable avant d’être déclenché, pendant ce temps, libre au joueur de déplacer son personnage pour éviter les coups adverses ou fuir le combat.

La zone de combat et la mobilité prennent donc une importance considérable lorsque le joueur se retrouve encerclé par un nombre conséquent d’ennemis. L’équipe du joueur se compose de trois personnages de l’équipe, modifiable à n’importe quel moment du jeu. L’avantage de ce système est lorsque l’équipe actuelle se fait décimer par une horde de monstre, le joueur peut toujours faire appel aux autres membres du groupe, et c’est lorsqu’il n’y a plus de survivant que le « game over » apparaît.
Le joueur peut également être amené à accueillir un quatrième membre (qui est toujours le bienvenu) dans son équipe qui aura le statut d’invité. Ces personnages sont totalement indépendants et inaccessibles dans les menus, il est donc impossible de régler leurs compétences ou de leur demander d’effectuer une action précise. Certains invités se révéleront être d’une grande efficacité contre certains ennemis redoutables.

Concernant les déplacements, ces derniers se font généralement à pied et l’on s’aperçoit que la carte du monde est très ergonomique, par sa facilité de lecture, aidant ainsi le joueur à mieux s’orienter. Car il faut bien l’admettre, les plaines et les donjons sont immenses donnant une sensation de liberté énorme au joueur. Mais pour éviter les allers-retours sans fin entre deux villes, les développeurs ont pensé à nous en installant par endroits des cristaux de sauvegarde dont certains ont la particularité de réagir aux pierres de téléportation, très pratique pour éviter une à deux heures de marche.
L’évolution dans les villages reprend un schéma beaucoup plus classique, et chaque ville à son lot d’armureries, d’équipementiers, de bars, de magasins de magies et techniques. Le nombre d’habitants étant conséquent, tous ne sont pas destinés à faire la conversation. Un petit smiley s’affiche donc au-dessus de la personne et lorsque vous vous en approchez, un point d’exclamation apparaît au-dessus de Vaan pour entamer la discussion. L’ouverture des trésors en est de même, lorsque vous êtes à proximité d’un coffre, le point d’exclamation apparaît pour vous indiquer qu’un objet-clé se trouve près de vous. Un système déjà apparut dans FFIX, mais qui aide bien le joueur dans un monde aussi peuplé qu’est Ivalice.
À cette refonte totale de gameplay viennent s’ajouter un système d’apprentissage de compétence et de gestion des personnages (via ces fameux Gambits) d’une richesse incroyable.
VIDEO Attaque en équipe

http://www.gametrailers.com/player.php? ... mv&pl=game