Il y a quelques temps, nous relations le cas de l'hôpital de Saarbrück en Allemagne. Le projet reposait sur l'implantation d'une puce RFID dans un bracelet porté des patients volontaires.
En son sein, un numéro identifiable par un lecteur RFID branché à un PDA, dans la douce poche d'une toute aussi douce infirmière.
Après lecture, la base de données offre l’historique du dossier médical, les médicaments administrés, etc.
Nos confrères de Zdnet nous apprennent aujourd'hui qu'un autre groupe hospitalier s'intéresse à ces technologies.
C'est à Marseille que cela se passe, aux hôpitaux de la Timone, de la Conception, Nord, à l'Institut Paoli Calmettes ainsi qu'à la faculté de Médecine.
Il s'agit cette fois d'assurer l'identification des échantillons biologiques qui circulent dans les méandres de ces bâtiments.
Les codes barres ont été abandonnés peu à peu compte tenu de leur faible résistance aux traitements de ces éléments (froid ou chaud extrême, etc. voir sur ce lien pour plus d'informations).
Les tags mesurent quelques millimètres, et communiquent à une fréquence de 13,56 MHz, avec 2Ko de mémoire (voir photo d'un tube RFIDiser).
Là encore, un numéro inaltérable permet d'identifier le tube et éviter les fausses manipulations, par exemple.
Un autre détermine le contenu et emporte d'autres informations.
La lecture se fait à 3cm du tag, à l'unité, ou sur des racks dédiés embarquant des centaines de tubes à la fois, lisible d'une traite.
C'est la société française TAGSYS, un des spécialistes du secteur, qui s'est principalement chargée de la "RFIDisation" des centres hospitaliers de la cité phocéenne.
La société, avec ses 500 clients, a déjà mis en circulation près de 50 millions de tags, 50 000 lecteurs et ce dans près de 40 pays.
Un marché qui ne connait décidemment pas la crise.
Source : PC-Impact
Voivi la puce en question :
